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Jae Wang,

l'Higanbana

-Identité: Jae Wang (anciennement Samaï Weibo)

-Famille: Ray Weibo (père, tué), Nikkata Weibo (mère, tuée)

-Proches / relations: Yaeko Makoto (amie d'enfance qu'il surveille)

-Espèce: Goule

-Situation professionnelle: officier de police municipale

-Particularités physiques: tatoué en-dessous de la clavicule gauche

Fraichement intégré dans l’ordre, Jae est officier de police municipale depuis un peu plus de deux ans. Ses résultats auraient pu le destiner pourtant à plus prestigieux, à un salaire plus important, à travailler dans les bureaux ou même pour la police d’Etat. Malgré les propositions, il prétend que ce n’est pas pour lui. Après tout, il est encore jeune et intrépide, peut-être qu’être sur le terrain lui donne sa dose d’adrénaline, qui sait ? Peut-être qu’il veut se forger une expérience, un caractère et ne pas être comme ces snobs qui les dirige mais qui non pas fait une seule intervention sur le terrain. Réfléchi, discret et efficace selon ses supérieurs, il n’hésiterait cependant pas à prendre des décisions risquées ou à mettre sa vie en danger pour en sauver d’autres. Il s’arrange toujours pour arriver dans les premiers sur les scènes de crime. Jae n’est pas un grand bavard, il n’est pas du genre à parler de sa vie avec ses collègues même s’il n’est pas austère envers eux pour autant. Ses occupations? Il les garde pour lui. Il n’est pas du genre à les rejoindre dans le "bar repère" de la police municipale ou sinon ne tarde jamais. Il ne mange pas non plus avec eux mais compense par sa présence quand il se fait des pauses café, littéralement accro à cette boisson chaude. Le jeune homme s’estime heureux de ne pas avoir un binôme attribué à long terme, cette proximité lui serait plus gênante qu’autre chose à son avis. Il peut donner l’impression que les autres sont un poids pour lui mais ses petits gestes ont prouvé bien des fois que c’est « un bon gars ». Des proches ? Non pas vraiment. Il est plutôt du genre à nourrir sa sociabilité avec les rencontres de passage. Il aime ça, il trouve ça autant enrichissant que poétique et ça lui permet de se protéger lui-même. S’attacher à des êtres est une véritable peur pour lui.

"Nous ne sommes pas prêts, juste préparés."

Non, les personnes qui l’ont véritablement connues sont désormais mortes depuis quatre ans. Jae (anciennement Samaï) est né dans une grande famille. Enfin, génétiquement parlant, ce n’était pas une famille à prendre au premier degré, mais plus une famille de cœur. Ses parents faisaient partis d’un groupe de goules pacifiques, les Liêm. L'objectif commun de tous étaient de s’intégrer dans la société humaine et se débarrasser de leurs instincts de prédateurs pour être capable de comprendre les humains, espèce « extraordinairement intéressante, étonnante, et touchante » selon les mots de son père qui en était le chef. C’était beau tout ça, il y croyait. Il apprenait même auprès des humains avec Yaeko (anciennement Yun) malgré les quelques difficultés que cela entrainaient certaines fois.  Samaï était un de ces gamins fiers et provocateurs qui voulaient sans cesse tester les limites. Les heures de colle, il connaissait. Pourtant il n’était pas méchant. C’était un trouble-fête, il amusait la galerie et multipliait les farces autant que les regards dévorant des adolescentes.

Mais ça, tout ça, il pouvait si bien vivre ainsi parce qu’on l’avait pris pour un humain et non pour une goule. Car, si certaines créatures peuvent faire fantasmer la population humaine, les goules étaient surtout connues dans les films d’horreur et dans les jeux vidéo. Rien de bien flatteur, surtout face à l’apparence qu’on leur dédiait. Mais au fond, ce n’était pas si mal pour leur propre survie, qu’ils ignorent que les rares goules restantes après la Grande Chasse des années 30 se fondaient parmi eux. Des loups déguisés en plein milieu d’un immense troupeau de moutons. Pourtant, toutes les goules n’étaient pas des tueurs… Disons plutôt des charognards. Samaï, déjà ambitieux avait pour espoir qu’un jour, il puisse vivre dans un monde où il ne porterait plus un masque humain qui au fond, affectait sacrément sa fierté, son identité.

Seulement, ses belles perspectives se sont effondrées un soir, sous ses yeux, rentrant d’une soirée avec sa meilleure amie Yun. Les Liêm venaient d’être sauvagement abattus dans leurs propres habitations. S’ils savaient que les humains – si du moins c’en étaient – pouvaient se montrer cruels, un tel massacre eu pour effet de faire sombrer les deux adolescents.

Deux à errer dans les rues sombres, n’osant demander de l’aide, ils se firent eux-mêmes embarquer par un gang de goules : les Kyang. Les membres de ce gang ont accueilli les deux comme les leurs. Yun a perdu sa faculté de parler pendant plusieurs mois, effet de son choc traumatique. Même s’il avait conscience de l’aide que les Kyang leur apportait, il prit rapidement conscience qu’il ne voulait pas devenir comme eux. Il ne voulait pas faire honte à ses parents, il ne voulait pas réduire à néant tous les efforts qu’ils avaient fait pour lui, leur fils unique. Alors dès qu’il eu de nouveaux papiers, une nouvelle identité, il alla trouver un travail dans un café pour financer un studio et ses études, voulant s'éloigner le plus possible des Kyang.

Si son objectif initial n’était pas de couvrir les crimes de ses congénères goules pour garder leur existence secrète, c’est désormais l’une de ses préoccupations principales. Mais il espère surtout retrouver les auteurs du massacre de sa famille grâce aux avantages d’être de la police. Cependant les indices sont minces, l’affaire d’il y a quatre ans a été vite archivé…

Même s’il a goûté durant une courte période au plaisir de laisser sa faim le guider, il a bien vite repris son habitude alimentaire inculqué depuis enfant, se nourrissant de chaire déjà froide, de chaire désespérée. Hm pardon, d’humains désespérés. Il mange donc seulement deux fois par mois. Il pourrait manger une fois par mois comme la plupart des adultes faisaient au Liêm mais lui était bien trop actif pour se contenter de ça. Mais même s’il s’accorde ce droit, ce régime est bien trop restreint pour qu'il soit à sa forme optimale et ce n’est pas sans conséquences pour lui. A plusieurs reprises, il a suscité l’inquiétude de ses collègues pour ses assoupissements ou encore sa pâleur.

+ Jae et Yaeka (consultable sur mon autre site) sont inspirés de plusieurs sources en ce qui concerne leur espèce mais sont adaptables à plusieurs contextes (notre monde actuel avec des créatures cachées aux yeux de la plupart de la population humaine, contexte futuriste, contexte inspiré de Tokyo Ghoul...) mais tout ça peut se discuter.

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